Le Prix Renaudot

Le Prix Renaudot 2025 a été décerné à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour son roman Je voulais vivre.

Avec ce nouveau roman, l’autrice signe une fresque intime et poignante sur le désir d’émancipation et la quête de soi. Je voulais vivre raconte le destin d’une femme partagée entre devoir et liberté, amour et mémoire, dans une époque où chaque choix engage toute une vie.

Après le succès de Le dernier des nôtres, Adélaïde de Clermont-Tonnerre confirme son talent pour mêler élégance du style et puissance émotionnelle. Son écriture, à la fois précise et vibrante, entraîne le lecteur dans une réflexion profonde sur la force des liens et la fragilité des destins.

Ce roman, salué par le jury du Prix Renaudot 2025 réuni comme chaque année chez Drouant, s’impose comme l’un des grands textes de cette rentrée littéraire.

Le prix Renaudot a été décerné à Gaël Faye pour son roman "Jacaranda".

Après huit ans de travail passionné, Gaël Faye livre un récit captivant qui s'inspire de ses propres liens avec le Rwanda. À travers les yeux de Milan, un jeune homme en quête de ses racines, "Jacaranda" explore la reconstruction du pays après le génocide des Tutsi.

Avec une narration émouvante, Faye met en lumière les traumatismes du passé, promettant ainsi une lecture à la fois profonde et bouleversante.

Le Prix Renaudot a été décerné ce mardi 7 novembre à Ann Scott pour Les Insolents (Calmann-Lévy).

L'œuvre explore le thème de la solitude en suivant l'histoire d'Alex, une compositrice de musique de films, qui prend la décision de quitter Paris pour s'installer près de l'océan Atlantique, à des centaines de kilomètres de ses amis Jacques et Margot. À l'âge de quarante-cinq ans, elle se lance dans un voyage de réinvention personnelle.

Le Prix Renaudot a été décerné ce jeudi 3 novembre à Simon Liberati pour Performance (Grasset).

L’œuvre retrace la vie d'un romancier de 71 ans, en panne d'inspiration, qui se voit commander l'écriture d'une mini-série sur les Rolling Stones par des producteurs en vue.

Le jury du prix Renaudot s'est réuni mardi 10 mai au sein de notre élégant salon Goncourt pour dévoiler sa liste de printemps. Un rendez-vous annuel proposant une sélection de recommandations de lectures.

Voici la sélection de romans retenus :

- Giuliano DA EMPOLI: Le Mage du Kremlin (Gallimard)

- Constance DEBRE: Nom (Flammarion)

- Fabrice GAIGNAULT: La Vie la plus douce (Grasset)

- Hélène GESTERN: 555 (Arléa)

- Mark GREENE: L'idée de l'amour (Grasset)

- Eva IONESCO: Les Enfants de la nuit (Grasset)

- François-Guillaume LORRAIN: Scarlett (Flammarion)

- César MORGIEWICZ: Mon pauvre lapin (Gallimard)

- Véronique OLMI: Le Gosse (Albin Michel)

- Alexis SALATKO: La dernière enquête de Dino Buzzati (Denoël)

- Jean TEULE: Azincourt par temps de pluie (Mialet-Barrault)

- Lisa VIGNOLI: Nue propriété (Stock)

Les essais :

- Tetiana ANDRUSHCHUK et Danièle GEORGET: Dictionnaire amoureux de l'Ukraine (Plon)

- Manuel CARCASSONNE: Le Retournement (Grasset)

- Michaël FOESSEL: Quartier rouge (PUF)

- Audrey MILLET: Les Dessous du maillot de bain (Les Pérégrines)

- Dominique MISSIKA: Simone Veil. La cause des femmes et des enfants (Seuil)

- Gérard OBERLE: Petite nécropole littéraire (Grasset)

- Jean-Claude PERRIER: Le Photographe de Notre-Dame (Cerf)

Le jury se réunira le 7 septembre pour définir ses premières listes de la rentrée littéraire.

Un jury composé de dix membres se réunit dans le salon Renaudot chaque année, le jour de la remise des prix, pour récompenser l’auteur « d’un roman ou d’un recueil de nouvelles ». Annoncé en même temps que le Prix Goncourt, sur les marches de l’escalier Ruhlmann, le lauréat Renaudot est ensuite attendu au restaurant pour rencontrer les journalistes.

Outre le prix principal, le jury décerne, depuis 2003, un prix Renaudot de l’essai et, depuis 2009, un prix Renaudot du livre de poche. Il existe également depuis 1992 un prix Renaudot des lycéens.